Dead Nation

Editeur : Sony
Développeur : Housemarque
Type :Action / Beat'em all
Sortie France : 1er décembre 2010
Support : PlayStation Store
PEGI : + de 16 ans
Encore inconnu il y a dix ans, le studio finlandais Housemarque a réellement trouvé sa voie dans les jeux téléchargeables sur console. Avec l’avènement du dématérialisé, les coûts de production réduits ont permis à cette petite société de nous proposer des perles comme Super Stardust HD ou le somptueux Outland. Alors quand un studio aussi talentueux se lance dans le développement d’un jeu de tir horrifique, et qu’en plus il prend pour pitch de départ une invasion de zombies, il n’y a plus qu’une chose à faire : sortir le shotgun de mamie de derrière la commode et faire sauter quelques têtes putréfiées !
Tout ce qui commence doit finir
Non, non, Dead Nation n’est pas un remake du film Matrix, loin de là. La seule similitude, outre la propension des deux titres à en mettre plein la vue, est le déclin programmé de l’humanité. Pas de machines à tête de pieuvre ici, juste un virus qui décime la population terrestre en la transformant inexorablement en zombie. D’où vient le virus ? Qui l’a créé ? Y-a-t’il un remède ? Aucune idée, mais une chose est sûre, votre instinct de survie est hors norme et vous allez vous sortir de cet enfer coûte que coûte ! Et si au passage vous pouvez exploser les crânes tuméfiés d’une horde de morts-vivants sans faire de tâche de sang sur votre Denim tout neuf, c’est encore mieux !
Le jeu démarre donc par le choix du personnage, Jack Mc Ready ou Scarlett Blake, et propose un scénario commun aux deux genres. Grosso modo : vous êtes insensible au virus, vous êtes le seul à pouvoir retrouver l’origine du mal, et il se trouve qu’accomplir cette mission est votre unique sauf conduit vers l’extérieur. C’est donc au travers de dix niveaux en vue de dessus et de cinq modes de difficultés que vous allez diriger votre avatar face à des vagues entières de zombies, tous plus agressifs les uns que autres. Pour les cinéphiles, leur velléité, surtout vers la fin du soft, va vous rappeler l’ultra flippant dyptique 28 Heures et 28 Jours Plus Tard, c’est dire ! La maniabilité est intuitive et très réactive, loin de la lourdeur d’un ResidentEvil. Stick analogique de gauche pour bouger, de droite pour cibler, et les gâchettes pour tirer, sprinter, frapper ou lancer une grenade. L’enfance de l’art.

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